À rendre à M. Morgenstern en cas de demande : plongez au cœur de la Seconde Guerre mondiale.

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Jennifer Testard retrace le passé d'un israélite durant la Seconde Guerre mondiale

Fan de récits historiques et d’histoires de guerre, vous serez comblés. À quelques pas de la station de métro Cusset, se trouve le théâtre de l’Iris. Dans cette salle de spectacle pouvant accueillir 155 spectateurs, au cœur de Villeurbanne, jouent deux comédiens bourrés de talents. Dans une pièce se prénommant « À rendre à M. Morgenstern en cas de demande », Jennifer Testard et Frédéric Moulin de la compagnie “Les Beaux Parleurs”, subjuguent la scène de leur savoir-faire.

AU CŒUR DE LA GUERRE

Dans cette aventure historique, Jennifer Testard joue le rôle de Jennifer une femme sans histoires. Un jour, elle découvre dans son placard une boite « ovale » (car on ne saura jamais si elle l’est vraiment) appartenant à son grand-père, imprimeur à Lyon. Dans cette boîte, elle y découvre des documents appartenant à un certain Léopold Morgenstern, réfugié juif, datant de la Seconde Guerre mondiale. Des centaines de papiers, lettres, documents, retraçant la passionnante histoire de cet homme. Jennifer va alors se dévouer corps et âme pour comprendre le lien entre cet homme et son grand-père. Pendant 4 ans, la jeune femme va fouiller les archives de la ville pour pouvoir retrouver la trace de M. Morgenstern.

UNE MISE EN SCÈNE AUTHENTIQUE

Durant 80 minutes, les comédiens nous plongent dans cet univers qu’était la Guerre. Avec en prime, une projection des centaines de documents authentiques récoltés par Frédéric Moulin à l’aide de spécialistes de la Shoah. Dans ce puzzle géant, Jennifer y rencontre différents protagonistes, tels que sa mère ou des historiens interprétés par Frédéric Moulin en personne. La jeune femme lit à haute voix les documents et y décrit les personnages, telle une voix off. Durant toute la pièce, on arrive à ressentir les émotions de l’actrice, son attachement à ce trésor. Comme si toute sa vie était entre les mains de cette boite.

Cette pièce est une réelle immersion, prônant de vraies valeurs, et narrant explicitement bien la situation compliquée des israélites/juifs de l’époque. Comme un hommage à ces familles, en leur mémoire, le duo sur scène nous fait vivre un moment particulier.

Programmé du 29 mars au 2 avril au théâtre de l’Iris, 331 rue Francis de Préssensé, les prochaines représentations ne sont pas encore connues.

Léo Vignon