Qui veut la peau de Sherlock Holmes ? : Le sens du détail

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Depuis le 11 janvier dernier, c’est dans l’antre du Rikiki théâtre que Titouan Bodin et Nicolas Delahaye jouent leur spectacle, “Qui veut la peau de Sherlock Holmes ?”. Une immersion totale au 221B Baker Street, la célèbre demeure du détective britannique. 

Un spectacle immersif et déjanté 

Dans cette pièce de théâtre, le public représente les neurones de Sherlock. Un dialogue s’installe alors, brisant ainsi le quatrième mur. En effet, à chaque réflexion de Sherlock, le public participe et doit trouver des indices pour faire avancer l’enquête. Un vrai jeu d’investigation démarre.

UN UNIVERS RÉALISTE

Les deux comédiens, assistés au piano par Rodolphe Wuilbault, metteur en scène et compositeur, interprètent à eux deux, sept personnages. Comme dans le roman d’Arthur Conan Doyle, on y retrouve Watson, Miss Hudson, le Capitaine Lestrade, ou encore Sherlock et Mycroft Holmes.

L’univers de la pièce est très fidèle à celui que l’on retrouve dans les livres. Un Sherlock haut en couleur, avec sa pointe d’humour, sa vanité et son égocentrisme habituel.

Surprenants de créativité et d’imagination, les metteurs en scène ont tout de même voulu rester fidèle à l’histoire initiale. Car, « On voulait absolument que le spectacle soit fidèle à ce qu’il (Arthur Conan Doyle) a écrit », nous raconte Titouan Bodin.

LA BONNE VOIX.

Pour arriver à ce résultat, les deux compères ont dû imaginer à deux, les voix de tous les personnages. Certaines sont plus graves, d’autres plus aiguës en fonction du caractère du personnage. Et le secret de cette interprétation n’est autre que le travail, « On a beaucoup travaillé les voix pour qu’elles sonnent correctement », déclarent les comédiens.

Du côté des spectateurs, le public est impliqué pendant toute la durée du spectacle et se creuse les méninges pour tenter de découvrir la vérité. M

Une comédie d’enquête absurde, divertissante et immersive dans le monde du célèbre détective anglais. « Qui veut la peau de Sherlock Holmes », une pièce à retrouver jusqu’au 28 janvier au Rikiki café-théâtre.

Léo Vignon